A défaut de volontés laissées par le défunt, c’est au moment du décès que nous devons choisir le type de sépulture qu’auraient souhaité nos proches.

Choisir entre inhumation et crémation est un choix difficile, qui demande à bien connaître ces deux rites funéraires et impose une réflexion importante.
Nous sommes là pour répondre à l’ensemble de vos interrogations et pour vous proposer les meilleurs services et produits à la hauteur de ce dernier hommage

L’inhumation :

Inhumer (du latin humus, terre) signifie mettre en terre le corps du défunt. C’est encore une pratique très répandue en France. Si la personne défunte ne s’était pas prononcée pour une crémation, c’est plutôt l’inhumation qui est privilégiée.

Une sépulture de famille, déjà existante, peut accueillir le cercueil du défunt, avec l’accord des ayants droit. Si vous ne disposez pas d’une sépulture existante, il faut en créer une, en achetant une concession.

L’acquisition d’une concession peut être faite par un ou plusieurs membres de la famille du défunt, ou par un proche mais « au nom et pour le compte du défunt“. Le concessionnaire sera alors le défunt.
Pour acquérir une concession dans le cimetière d’une commune, il faut remplir au moins un des critères : justifier d’un domicile, ou être décédé sur le sol de cette commune.

Le coût des concessions est fixé par les communes. Il varie selon la durée choisie (qui peut aller, selon les communes de 10, 15, 30, 50, 100 ans à parfois perpétuelle), la surface du terrain concédé (le plus souvent 2m2) et la situation géographique du cimetière.
Chaque commune a au moins un cimetière communal. Certaines grandes villes ont plusieurs cimetières.

Selon l’emplacement du cimetière et son règlement intérieur, vous avez le choix entre fonder une sépulture « en pleine terre » ou faire construire un caveau.
En « pleine terre », le cercueil est en contact avec la terre. Une fosse est creusée pour l’inhumation, puis rebouchée immédiatement après. En général, une sépulture pleine terre est prévue pour recevoir 2 cercueils, parfois 3. Le nombre de places disponibles est déterminé par la profondeur du premier creusement (on creuse à un mètre de profondeur, pour le « mètre sanitaire », puis 50 centimètres par emplacement de cercueil). A chaque inhumation, il faut recreuser une fosse, de moins en moins profonde.

Un caveau est la construction d’une pièce maçonnée en sous-sol dans laquelle les cercueils seront placés. Un caveau peut être prévu pour un seul cercueil, mais le plus souvent on prévoit de 2 à 6 places. Certains caveaux sont bien plus grands (double, à descentes, à tiroirs…). Dès la construction, il faut choisir le nombre de places. Mais la grandeur du caveau n’a aucun lien avec la durée de la concession.
Un caveau est plus onéreux qu’une sépulture en pleine terre au moment de l’achat, mais il se transmet de génération en génération.
Que ce soit de la pleine terre ou un caveau, une sépulture peut accueillir, en plus des cercueils, de nombreuses urnes.

La crémation :

Ces dernières années, de plus en plus de familles s’orientent vers la crémation. En France, elle représente aujourd’hui plus de 30% des obsèques, mais dans les grandes métropoles, ce pourcentage avoisine les 50%.
Cela correspond à une évolution des mœurs et des croyances. Cela suppose également de notre part, en tant qu’entreprise de pompes funèbres, de répondre à toutes les questions que suscite cette pratique et d’être attentif à la singularité de chaque demande. En effet, il nous semble nécessaire de proposer un rituel au plus près des convictions de la personne défunte et d’offrir un accompagnement personnalisé afin que les proches aient la possibilité de participer à l’hommage rendu.

La plupart des crématoriums mettent à disposition une salle de cérémonie, afin de permettre un recueillement en présence du cercueil, avant que la crémation ait lieu. Le plus souvent, ces salles sont équipées de bancs ou de chaises, d’un pupitre, d’une sonorisation pour des prises de paroles et la diffusion de musique, d’un écran pour diffuser des vidéos et photos. Généralement vous disposez de la salle durant ½ heure.

Que ce soit un hommage très sobre, une cérémonie cadencée avec beaucoup d’intervenants ou encore une cérémonie religieuse, nous préparons avec vous ce moment de recueillement.

Destination des cendres :

Si vous vous orientez vers une crémation, nous sommes amenés dès le premier entretien à vous interroger sur la destination des cendres. Nous vous informons des différentes options qui se présentent à vous. L’urne peut être inhumée dans une sépulture destinée à recevoir également des cercueils, une sépulture destinée à ne recevoir que des urnes (case de columbarium, « cavurne » ou « caveautin »), ou être scellée sur un monument funéraire dans l’enceinte d’un cimetière. Il est également autorisé que les cendres soient dispersées, soit sur un site cinéraire, espace aménagé à l’intérieur d’un cimetière ou à proximité du crématorium, appelé généralement « jardin du souvenir », soit « en pleine nature » (c’est à dire ni sur une propriété privée, ni sur les voies publiques), le plus souvent par les proches du défunts (art. L.2223-18-2 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Ces différentes opérations doivent être déclarées au préalable à la mairie de la commune où le dépôt, l’inhumation ou la dispersion va avoir lieu.
Pour une dispersion en pleine nature, il faut également en faire la déclaration à la mairie du le lieu de naissance du défunt, en précisant le nom du défunt ainsi que la date et le lieu de dispersion des cendres. (art. L.2223-18-2)
Quelque soit la destination des cendres, le moment de l’inhumation ou de la dispersion peut aussi être un temps de recueillement.

Comme à chaque étape, nous vous accompagnons selon vos souhaits pour ce dernier adieu.